Les gliomes sont des tumeurs cérébrales rares de l’adulte et de l’enfant nécessitant une prise en charge multidisciplinaire très spécialisée (Neurochirurgie, Radiothérapie, Radiologie, Oncologie et anatomo-pathologie) afin de mettre en place un traitement adapté. Leur incidence est environ de 5 cas pour 100 000 habitants et tous les ans 3000 nouveaux cas sont diagnostiqués en France. Les symptômes initiaux sont le plus souvent des crises épileptiques, des déficits neurologiques (moteurs ou sensitifs) ou une hypertension intracrânienne (céphalées).
Le diagnostic est fait par un médecin anatomopathologiste qui classe les tumeurs en fonction de leur histologie (Astrocytaire, Oligodendriogliome ou tumeur mixte) et de leur grade de malignité selon la classification mise en place par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Dans le cadre de POLA, le réseau travaille sur les tumeurs suivantes :
Actuellement, il existe une hétérogénéité de prise en charge en fonction des centres. Il n’y a actuellement pas de standard de soins universellement reconnus. Les traitements courant comportent :
Les causes de l’apparition d’une tumeur cérébrale restent encore inconnues malgré les recherches des différentes équipes impliquées dans le domaine d ela neuro-oncologie. L'hypothèse est que des cellules normales, notamment des cellules souches ou progénitrices, subissent des altérations de certains gènes qui contrôlent le fonctionnement cellulaire normal et notamment la prolifération cellulaire. Il en résulterait une prolifération cellulaire non contrôlée. Il s'agit soit de l'activation d'oncogènes, soit de l'inactivation de gènes suppresseurs de tumeurs.
Le mécanisme exact à l'origine de ces altérations n'est pas encore complètement élucidé. A de très rares exceptions près, les tumeurs cérébrales ne sont pas héréditaires. De même, il n'a pas été établi, à ce jour, de relation entre tumeurs cérébrales et facteurs environnementaux.
A l'heure actuelle, il n'existe aucun moyen permettant d'anticiper ou d'empêcher l'apparition d'une tumeur cérébrale. Quand il n’existe pas d’antécédents familiaux clairs de tumeurs cérébrales, les sujets apparentés aux patients n’ont besoin d’aucune surveillance ni d’aucun dépistage.
On connaît maintenant un bon nombre des altérations génétiques impliquées dans les tumeurs cérébrales. L'enchaînement de ces altérations génétiques est à l'origine de la progression tumorale, certains gènes étant altérés de façon précoce, d'autres intervenants plus tardivement au cours de l'évolution. En outre, les altérations génétiques diffèrent suivant le type de tumeur considérée, par exemple entre tumeurs astrocytaires et oligodendrogliales. Il est ainsi possible aujourd'hui, à partir de l'étude de l'ADN tumoral, de dresser une carte d'identité génétique des tumeurs gliales.
Les principales altérations génomiques mises en évidence sont :
Centre de référence Clinique de la Pitié Salpêtrière
Dr Caroline Dehais
Melle Catherine Carpentier
Adresse :
47 boulevard de l’hôpital
75561 Paris Cedex 13.
Adresse mail :
catherine.carpentier@icm-institute.org
Centre de référence Anatomopathologique hopital de la Timone
Pr Dominique Figarella Branger
Dr Romain Appay
Sylvie Duclos
Adresse :
264 rue Saint Pierre
13385 Marseille cedex 5
à partir de 17h
- 11 juin 2024
- 09 juillet 2024
- 13 aout 2024
- 10 septembre 2024
- 08 octobre 2024
- 12 novembre 2024
- 10 décembre 2024
Journée Journée éducationelle ANOCEF
Mercredi 27 novembre 2024 (Paris)
symposium microenvironnement immunitaire (SIRIC)
30 et 31 janvier 2025 (Paris)
congrès annuel de l'ANOCEF
13-14 juin 2025
(Boulogne Billancourt)