Les oligodendrogliomes sont des tumeurs rares du système nerveux central se développant à partir des cellules gliales, lesquelles soutiennent les neurones. En France, environ 300 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, dont un tiers sont des tumeurs de haut grade, particulièrement agressives. Ces tumeurs présentent des mutations de l’enzyme isocitrate déshydrogénase une co-délétion des chromosomes 1p et 19q, ce qui les rend particulièrement sensibles à certains traitements combinant radiothérapie et la chimiothérapie par agents alkylants.
Après la chirurgie, le traitement standard des patients atteints d’oligodendrogliome de haut grade inclut la radiothérapie associée à des chimiothérapies comme le Témozolomide (TMZ) ou une combinaison de Procarbazine, CCNU et Vincristine (protocole PCV). Toutefois, en raison des effets secondaires plus importants avec le protocole PCV, le TMZ est parfois préféré. La communauté médicale est divisée sur l’efficacité relative de ces traitements et sur le choix de la chimiothérapie optimale. La réponse définitive à cette question devra attendre les résultats de l’essai clinique CODEL qui ne seront disponibles que d’ici une dizaine d’années.
Afin d’apporter des premiers éléments de réponse, les chercheurs ont utilisé les données de la cohorte nationale prospective du réseau POLA , financée par l’Institut National du Cancer (INCa), qui vise à homogénéiser la prise en charge des oligodendrogliomes de haut grade en France et à promouvoir la recherche. Les auteurs se sont ainsi basés sur les données cliniques des patients adultes inclus dans cette cohorte et diagnostiqués avec un oligodendrogliome de haut grade entre 2008 et 2022. Seuls les patients recevant les traitements par RT/PCV ou RT/TMZ en 1ère ligne après la chirurgie ont été pris en compte dans l’analyse.
L’analyse de 305 patients montre que la combinaison RT/PCV est nettement supérieure à RT/TMZ en termes de survie globale et de survie sans progression à 5 et 10 ans après la chirurgie. En attendant les résultats de l'étude CODEL, ces travaux fournissent des indications précieuses pour le choix de la chimiothérapie chez les patients atteints d'oligodendrogliome et pourraient influencer les pratiques cliniques, en particulier dans les centres où l'association RT/TMZ est courante. Cette étude souligne également l'importance des registres prospectifs pour améliorer la prise en charge des cancers rares.
1. https://ascopubs.org/doi/10.1200/JCO.2024.42.16_suppl.2004
Le congrès ANOCEF 2022 à Rouen a permis au réseau POLA de présenter les avancées permises grâce à la structuration en réseau depuis 2009. Le prix du meilleur poster a été remis au réseau POLA pour l'ensemble de ses travaux. Vous trouverez ici la communication affichée.
Les RCPs Nationales en Neuro-oncologie 2022
La communauté européenne organise depuis 2016 un réseau Tumeurs solides rares, EURACAN, qui a pour but d'harmoniser sur le territoire européen le diagnostic et la prise en charge des tumeurs rares, de mettre en commun les moyens pour développer la recherche et de favoriser la coopération entre experts européens. EURACAN est coordonné par le Professeur Jean-Yves Blay (Centre Leon Berard - Lyon). Un domaine (Domaine 10 - CNS Tumor) est dédié aux tumeurs rares du système nerveux. Sa coordination est assurée par le Professeur Ahmed Idbaih (Hôpital de la Salpêtriere - Paris). Vous pourrez trouver toutes les informations utiles sur lce réseau sur son site web https://euracan.eu. L'international Brain Tumor Alliance (https://theibta.org) qui fédère les associations de patients participe activement au domaine 10.
Vers un référentiel de prise en charge des méningiomes
En attendant la publication prochaine du 1er référentiel national sur le diagnostic et la prise en charge thérapeutique des méningiomes, vous trouverez ci-joint la fiche de RCP nationale et une proposition de compte-rendu standardisé de diagnostic histo-moléculaire. Nous vous rappelons que la RCP nationale tumeurs méningées se déroule le 3e mercredi de chaque mois à partir de 18h. Le contact est le Dr Matthieu Peyre. Matthieu.peyre@aphp.fr
Point POLA avril 2019
L'essai national POLCA, comparant un traitement par radiothérapie suivi de 6 cycles de PCV à un traitement par 6 cycles de PCV seul a débuté en France fin septembre 2015. Actuellement 137 patients ont été inclus dans le protocole POLCA.
3 nouveaux centres du réseau national POLA sont ouverts au protocole POLA avec une première inclusion en avril 2019 : Caen Saint Etienne et Tours.
Voici les courbes d’inclusion
Bilan d’inclusion dans la protocole POLCA
L’étude POLCA a 3 ans et 4 mois ! 1ère inclusion le 22/09/2015. 128 patients ont été à ce jour inclus dans ce protocole. Voici pour faire le point la 5ème Newsletter de l’étude POLCA.
Alors que plusieurs essais cliniques (phase I, II ou III) sont régulièrement ouverts pour le traitement des glioblastomes en rechute, les gliomes de grade II ou III sont habituellement exclus de ces essais. C’est pourquoi le réseau POLA s’est particulièrement attaché à développer des essais cliniques spécifiquement dédiés à ces tumeurs. Ainsi, 3 essais de phase II (correspondant à l’utilisation d’une molécule déjà connue dans le traitement d’autres cancers mais ici proposée dans l’indication gliome, sans traitement comparatif) devraient ouvrir fin 2018 - début 2019 dans certtians centres POLA. Ils sont tous financés par la recherche publique hospitalière mais avec l’aide de l’industrie pharmaceutique qui rend disponible ces différents traitements: Essai AGIR utilisant l’azacitidine (Vidaza) par voie sous cutanée coordonné par le Dr Caroline Dehais à la Salpêtrière à Paris, l’essai REVOLUMAb utilisant le Nivolumab (Opdivo) par voie intraveineuse coordonné par le Dr Caroline Dehais à la Salpêtrière à Paris et l’essai OLAGLI utilisant l’olaparib (Lynparza) par voie orale, coordonné par le Pr Francois Ducray aux hospices civils de Lyon. Si vous êtes porteur d’un gliome de grade II ou III avec la mutation du gène IDH, en rechute, un de ces essais pourrait vous être proposé. N, hésitez pas a en parler avec votre médecin référent.
L'INCa a confirmé au cours de l'année 2017 sa volonté de voir fusioner les réseaux de référence tumeurs rares afin de structurer à l'avenir 9 réseaux de référence et non 22 comme actuellement. Concernant les tumeurs du système nerveux, l'INCa demande un rapprochement des réseaux POLA (tumeurs oligodendrogliales), TUCERA (Tumeurs Cerebrales Rares) et LOC (Lymphomes primitifs du système nerveux). Les coordonateurs de ces 3 réseaux se reunissent regulierement pour pouvoir proposer au cours de 2018 une structuration en un réseau unique RENOCLIP-LOC.
Comme chaque année depuis sa création, les coordonnateurs du réseau POLA mais aussi l'ensemble des intervenants (soins et recherche) du réseau ont été conviés à la reunion nationale organisée sur le site de la salpêtriere. Cette réunion est l'occasion de faire le point sur le fonctionnement du réseau, ses avancées et les perspectives.
Le compte-rendu de cette journée est accesssible en cliquant sur le lien ci-dessous.
La complexité de la prise en charge des tumeurs rares en neuro-oncologie peut nécessiter le recours aux avis d'experts nationaux. Afin de faciliter ce recours, plusieurs réunions de concertation pluridisciplinaire sont désormais mises en place.
Elles se déroulent par systeme de web-conférence afin de permettre à toute équipe le jugeant nécessaire de participer.
Ces RCP sont organisées soit selon le type tumoral (par exemple, gliomes de grade II ou III, menigiomes, lymphomes), soit selon l'âge de survenue (RCP AJA pour Adolescents et Adultes Jeunes) ou soit selon la localisation tumorale (tronc cérébral , moelle épiniere). la présentation d'un dossier en RCP nationale fait l'objet d'un compte-rendu transmis systématiquement au médecin référent.
Afin de faciliter la participation de chacun à ces RCP, vous trouverez en pièce jointe la liste complète de ces RCP, leurs dates et les coordonnés du médecin responsable.
Le RENOP "en marche" vers RENOCLIP...
Comme récemment annoncé, les réseaux tumeurs rares POLA et TUCERA se rapprochent pour s'organiser en un réseau de référence unique national pour la prise en charge des tumeurs rares du système nerveux: réseau RENOCLIP.
L'acces à un diagnostic histo-moléculaire de qualité est le 1er objectif pour l'amélioration de la prise en charge des patients. C'est pourquoi un réseau unique de relecture en neuro-onco-pathologie (tumeurs de l'enfant et de l'adulte), coordonné par le Pr D. Figarella-Branger est désormais bien structuré. Vous trouverez l'ensemble des informations sur ce réseau, son fonctionnement et les modlaités d'accès dans la lettre du RENOCLIP n°6.
La lettre de POLA n°6 est l'occcasion de faire le bilan de l'activité du réseau POLA depuis 2009 et d'annoncer l'intégration du réseau POLA dans un réseau national unifié, RENOCLIP (REseau de Neuro-Oncologie CLInicoPathologique), pour la prise en charge et la recherche sur les tumeurs rares du système nerveux.
Le Dr Franck Bielle et ses collaborateurs ont analysé le phénotype des cellules tumorales dans les oligodendrogliomes anaplasiques de la cohorte POLA. De manière inattendue, ils ont identifié un phénotype de progéniteur intermédiaire neuronal, un type cellulaire embryonnaire. Ce phénotype définit un groupe d'oligodendrogliomes anaplasiques présentant davantage de signes histologiques d'agressivité et augmentant à la récidive. Cette étude et la publication très récente de Tirosh et al (Nature 2016) pointent l'importance du phénotype de progéniteur embryonnaire dans l'oncogenèse des oligodendrogliomes et pourrait ouvrir la voie à de nouvelles cible sthérapeutiques.
http://www.newspress.fr/Communique_FR_299505_1034.aspx
Comme chaque année depuis sa création, l'ensemble des acteurs du réseau POLA se réunissent pour échanger sur les activités du réseau: organisation des circuits de relecture-génotypage, suivi des travaux de recherche, mise en place d'essais cliniques et perspectives.
La prochaine réunion annuelle se déroulera le jeudi 1er décembre sur le site de la Salpêtriere à Paris, en commun avec le réseau TUCERA.
L'essai national POLCA, comparant un traitement par radiothérapie suivi de 6 cycles de PCV à un traitement par 6 cycles de PCV seul a débuté en France fin septembre 2015. Cet essai clinqiue, accessible dans tous els cnetres du réseau POLA ets actuellement le seul essai clinique disponible pour les patienst souffrant d'un oligodendrogliome anaplasique.
Malgré la rareté de cette maladie, la vitalité du réseau POLA et permet un bon démarrage de cet essai dans lequel 41 patients ont été inclus dès la 1e année. Cela permet d'espèrer un bon déroulement de cet essai et l'obtention de la réponse si attendue: peut on différer le traitement de radiothérapie dans les oligodendrogliomes anapalsiques au moment de leur diagnostic ?
Le rapport d'activité annuel des réseaux tumeurs rares labellisés par 'lINCa est accessible en cliqant sur le lien suivant: : http://lesdonnees.e-cancer.fr/Themes/prise-en-charge/La-prise-en-charge-des-populations-specifiques/Cancers-rares
Vous y trouverez les informations concernant l'activité du réseau POLA
Grâce au soutien de La ligue Nationale Contre le Cancer dans le cadre son programme « Carte d’Identités des Tumeurs », nous avons pu réaliser une méta-classification moléculaire de 156 tumeurs oligodendrogliales collectées au sein du réseau POLA. Cette analyse a permis de découvrir l’existence de trois sous-groupes au sein des oligodendrogliomes anaplasiques avec co-délétion 1p19q. Au sein d'un de ces sous-groupes, celui qui semble le plus évolutif, la voie oncogénique MYC est activée (elle favorise ainsi la croissance de la tumeur) et les cellules tumorales semblent bloquées dans leur différenciation au stade de progéniteur (c’est-à-dire bloquées au stade de cellules capables de donner naissance à d’autres cellules). Les tumeurs de ce sous-groupe pourraient ainsi bénéficier des traitements dirigés contre la voie MYC qui sont en cours d'étude dans d'autres tumeurs. Une autre stratégie pourrait être de forcer la différenciation des cellules tumorales pour les empêcher de proliférer. De tels traitements sont en cours de développement dans la sclérose en plaque pour stimuler la différenciation des progéniteurs oligodendrogliaux en oligodendrocytes capables de réparer les gaines des neurones. Le réseau POLA montre ici toute son importance, à la fois pour mieux connaitre et comprendre le développement des oligodendrogliomes, mais aussi pour faire rapidement basculer les découvertes en recherche vers des applications clinique thérapeutiques.
Le Pr D. Figarella-Branger (La Timone - Marseille) a participé au groupe international pour l'élaboration de la nouvelle classification OMS des gliomes (qui sera publiée en mai 2016). Elle nous la présente en avant premiere dans la lettre dinformation numero 5 du RENOP (REseau de Neuro-Onco-Pathologie).
Cette nouvelle classification rend obligatoire pour le diagnostic (dit diagnostic histo-moléculaire intégré) des gliomes chez l'adulte le recours à des plateformes de biologie moléculaire pour affiner les critères du diagnostic.
La recherche de codélétion 1p19q et de mutation des gènes IDH est systématique au sein du réseau POLA depuis plusieurs années. Elle est désormais étendue à l'ensemble des gliomes.
L'essai clinique POLCA a débuté fin septembre 2015 avec l'inclusion d'un 1er patient.
Début janvier 2016, déja 9 patients ont été inclus dans cet essai (l'objectif est de pouvoir inclure 280 patients sur une période de 7 ans, dans 40 centres).
Les ouvertures de centres (deja 9) se font progressivement avec la possibilité d'ouvrir les centres selon une "procédure d'urgence" en fonction des patients eventuellement candidats à cet essai.
L'essai POLCA, conduit sous l'égide du réseau POLA mais aussi de l'Intergroupe Coopérateur en Neuro-oncologie - ANOCEF, est le reflet du dynamisme de la recherche clinique en France.
Après plusieurs mois d'attente, l'essai de phase III POLCA, comparant un traitement par radiothérapie et chimiothérapie de type PCV à un traitement de chiniothérapie seule par PCV chez les patients souffrant d'un gliome de grade III (anaplasique) avec codélétion 1p19q est ouvert.
L'objectif principal de cet essai (seul essai international en cours pour ce type de tumeur) est de montrer que retarder le traitement par radiothérapie permet de retarder l'apparition de troubles de l'attention et de la mémoire pouvant interférer avec la vie quotidienne.
La notice donnant l'ensemble des informatiosn sur cet essai, son déroulement et ses objectifs est téléchargeable ci dessous.
Grâce à une collaboration internationale avec le Centre National du Génotypage (Paris), l’Institut pour la Recherche sur le Cancer (Londres) et l’Université Mac Gill (Montréal), le réseau POLA rapporte la découverte d’une mutation du gène TCF12 dans les oligodendrogliomes anaplasiques.
Ainsi l’étude en « whole-exome » (c’est à dire l’analyse de toutes les séquences codantes de l’ADN) de 51 tumeurs oligodendrogliales anaplasiques de la cohorte POLA, confirmée par l’analyse de 83 tumeurs supplémentaires a révélé, en plus des mutations fréquentes déjà connues (IDH, CIC, FUBP1, promoteur de TERT), une mutation du gène TCF12 dans 7,5% tumeurs. Le gène TCF12 code pour un facteur de transcription, dont l’activité est réduite en présence d’une mutation. Cela aurait pour conséquence une diminution de l’expression de gènes suppresseurs de tumeurs. Au plan histologique, la mutation TCF12 est associée à un index de prolifération plus élevé et à la présence de nécrose palissadique. Cette découverte ouvre une voie nouvelle dans la compréhension de l’apparition et du développement des tumeurs oligodendrogliales anaplasiques.
Ce travail a obtenu le soutien de la Ligue Nationale Contre le Cancer.
Le réseau TUCERA (TUmeurs CErebrales RAres), coordonné par le Pr H. Loiseau (Service de neurochirurgie, CHU Pellegrin, Bordeaux), soutenu par l'INCa comme le réseau POLA publie sa 2e lettre d'information. POLA et TUCERA collaborent étroitement pour harmoniser le diagnostic et le traitement des tumeurs cérébrales en France et pour mettre en commun leurs moyens pour développer la recherche.
L’INCa a publié depuis quelques semaines son rapport 2015 concernant l’activité des réseaux nationaux pour cancers rares de l’adulte labellisés. La neuro-oncologie y est représentée par trois réseaux : POLA, TUCERA et LOC.
Financé par l'INCa depuis 2009 dans le cadre de la structuration de la prise en charge des tumeurs rares de l'adulte, le réseau POLA a permis a plus de 1000 patients, en 5 ans, de bénéficier à la fois d'une double lecture histologique et de l'établissement d'un profil moléculaire, adaptés à l'évolution des connaissances sur les tumeurs oligodendrogliales.
Désormais présents dans 37 centres (29 lors de la reconnaissance du réseau en 2009), le réseau a désormais pour objectif d'étendre son organisation aux astrocytomes anaplasiques et aux glimatoses et de leur faire bénéficier de la même organisation pour le diagnoctic histo-moléculaire. L'extension à ces 2 groupes histologiques supplémentaires est possible grâce à une collaboration avec le réseau TUCERA (TUmeurs CErébrales RAres), coordonné par le Pr H. Loiseau à Bordeaux.
Les gliomes diffus deviennent résistants aux traitements au cours de leur évolution. Des travaux ont identifié, au sein de gliomes, des cellules tumorales (appelées «cellules souches tumorales ») qui présentent une plus grande résistance aux traitements. Développer un traitement visant ces « cellules souches tumorales » ouvre la perspective de mieux contrôler la maladie tumorale.
Le projet RETROGLIO (Rôle de l’hétérogénéité tumorale dans la résistance aux traitements des oligodendrogliomes), dirigée par le Dr F. Bielle (Service de Neuropathologie, GH Pitié-Salpêtrière) s’intéresse à un type de gliome précis : les « oligodendrogliomes », bien définis en raison d’une anomalie des chromosomes présente dans ces tumeurs (une perte du bras court du chromosome 1 et du bras long du chromosome 19, appelée co-délétion 1p19q). L’objectif est d’analyser les sous-populations de cellules tumorales dans ces tumeurs et de comprendre leur rôle dans la survenue récidive et dans la résistance aux traitements de la tumeur.
Après une étude préliminaire sur 50 oligodendrogliomes de la Salpêtrière, l’extension de l’étude a été acceptée. La collaboration avec le réseau POLA permet de tester les hypothèses avec des données d’intérêt exceptionnel du fait du grand nombre de patients présentant un oligodendrogliome suivis par le réseau POLA et du fait de l’analyse de ces tumeurs, précise et standardisée, histologique et moléculaire au sein du réseau.
L’identification des cellules tumorales responsables de la résistance aux traitements permettrait de développer un nouveau traitement visant ces cellules.
Après 5 ans d'activité, Le réseau POLA vient d'obtenir sa labellisation par l'Institut National du Cancer. Cela permet de pérenniser le réseau, d'en assurer la sécurité financière et d'envisager un avenir riche de nouveaux projets. Un grand merci aux patients, à leur entourage et aux personnels soignants pour leur soutien au coeur de la réussite de POLA.
L’examen anatomopathologique consiste à analyser au microscope des cellules ou des tissus prélevés sur un organe. Cet examen anatomopathologique est souvent abrégé par les professionnels de santé en « examen anapath ». C’est l’examen anatomopathologique qui permet d’établir de façon définitive le diagnostic de tumeur. On parle de preuve histologique. Ainsi le médecin anatomopathologiste joue un rôle indispensable dans le diagnostic des tumeurs cérébrales. Il fait également partie de l'équipe pluri-disciplinaire, incluant neurochirurgiens, radiologues, neurologues, oncologues, rdiothérapeutes , intervenant dans la prise en charge médicale des tumeurs.
Sous l'influence du Pr D. Figarella-Branger, les anatomopathologistes français impliqués dans l'examen de tissus du système nerveux, et plus particuliérement concernés par le diagnostic de tumeur cérébrale se sont organisés en un réseau national, le RENOP, leur permettant de réexaminer 2 ou 3 fois un prélèvement de tissus ( ce qu'ils appellent la relecture histologique) afin de confronter leurs points de vue, notamment dans les cas les plus difficiles.
Vous trouverez dans la lettre numéro 3 du RENOP toutes les informations concernant le fonctionnement et les missions de ce réseau. Vous pourrez ainsi constater que le rôle des anatomopathologistes est central dans le bon fonctionement du réseau POLA mais aussi dans les autres réseaux de soins concernant les tumeurs du système nerveux.
La course des héros, nous y étions !!!
Le dimanche 22 juin dernier a eu lieu, dans le parc de Saint Cloud, (Paris) la course des héros. Cette journée a permis de récolter 1 500 000 euros aux associations participantes dont l’A.R.T.C (http://www.artc.asso.fr). Pour la première fois, l’équipe de recherche du laboratoire de neuro-oncologie expérimentale du Pr M. Sanson (Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière) s’est mobilisée en courant pour cette association dédiée à la recherche sur les tumeurs cérébrales. Les efforts de tous ont permis de recueillir 25911 euros. Bravo à tous.
Dans le cadre de POLA, une étude de whole exome a été mise en place en collaboration avec le Pr Richard Houston de Londres. Cette étude a été réalisée sur 63 couples ADN sanguins et tumoraux et consiste au séquençage des exomes (partie codante pour une protéine) de l’ADN. Une analyse poussée par un bio-informaticien permet par la suite de mettre en évidence des altérations génétiques (mutations, délétion…) de gènes. Ces altérations ont pour conséquences l’apparition et le développement d’une tumeur.
L’analyse bio-informatique a récemment mis en évidence la mutation d’un gène non connu en neuro-oncologie. Ce gène code pour un facteur de transcription qui régule l’activité d’autres gènes. Actuellement le groupe translationnel POLA est en cours d’analyse de cette mutation. Cette confirmation serait une avancée dans la recherche sur les tumeurs cérébrales prises en charge dans le réseau POLA et pourrait ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques.
Une soirée au profit de l’ARTC aura lieu le samedi 20 septembre à 20h dans la salle des fêtes du Colombier de Verrière le Buisson. En ce jour, une soirée bretonne sera organisée avec la participation de l'association verriéroise "La Gavotte" qui animera la soirée autour d'un repas breton dans une ambiance chaleureuse. Pour plus de renseignement :
http://www.artc.asso.fr/node/322
Venez y nombreux !!!!!!!!!
La prochaine réunion des coordinateurs du réseau POLA aura lieu le 4 décembre prochain sur le site de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Comme chaque année, les centres de référence expert nationaux feront un état des lieux du réseau (nombre de patients déclarés, la mise à jour des données de tous les patients….). Les avancées des différents groupes de travail seront exposées ce jour.
Cette réunion sera également l’occasion de réunir les membres du réseau TUCERA (réseau tumeur rare de bas grade) et de la base de données clinico-biologiques des glioblastomes (BCB).
A l’occasion de la course des Héros 2014 qui se déroulera dans le parc de Saint Cloud (Haut de Seine) le 22 juin 2014, l’équipe de recherche du laboratoire de neuro-oncologie expérimentale du Pr M. Sanson (Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière) se mobilise.
Le principe est simple : chaque Héros, pour pouvoir courir, marcher ou voler 6km, doit relever le défi de collecter auprès de son entourage (amis, famille, collègue,...) un minimum de 250€ de dons sur sa page de collecte Alvarum pour l'association qu'il a choisi de soutenir. Actuellement 6 membres de l’équipe ont déjà recueilli les dons nécessaires à leur participation. Les dons seront reversés à l’ARTC (Association pour la Recherche sur les Tumeurs Cérébrales - http://www.artc.asso.fr/) dans l’espoir de faire avancer la recherche sur les tumeurs cérébrales tout en s’amusant.
N’hésitez plus, soutenez nos héros ou devenez un de nos héros en récoltant 250 euros de dons pour l’ARTC et en marchant ou en courant 6 km. En bref, rejoignez-nous pour cette aventure !
Pour plus de renseignements, rendez-vous sur le site organisateur: http://www.coursedesheros.com/
Le groupe de recherche histologique POLA a étudié 203 tumeurs oligodendrogliales anaplasiques (OA). 157 présentaient une co-délétion 1p19q. Au sein de ce groupe, 3 sous groupes sont identifiés: OA avec plus de 5 mitoses par champ mais sans prolifération microvasculaire ou nécrose (groupe 1), OA avec prolifération microvasculaire mais sans nécrose (groupe 2), OA avec prolifération microvasculaire et nécrose (groupe 3). La perte des chromosomes 9p et 9q est plus fréquente dans les groupes 2 et 3, le nombre d'altérations génomiques est plus élévé dans le groupe 3. L'instabilité génomique est associée à une survie sans progression et à une survie globale plus courtes.
Mitotic index, microvascular proliferation, and necrosis define 3 groups of 1p/19q codeleted anaplastic oligodendrogliomas associated with genomic alterations. Figarella-Branger et coll pour le réseau POLA. Neuro-oncology, avril 2014.
Près de 20 ans après l’inclusion du 1er patient dans l’essai 9402 du Radiation Therapy Oncology Group ou RTOG, les résultats à long terme de cette étude continuent de modifier la prise en charge des tumeurs gliales anaplasiques. Après avoir montré l’intérêt de l’association chimiothérapie par PCV (Procarbazine-CCNU-Vincristine) et radiothérapie dans les tumeurs anaplasiques avec co-délétion 1p19q en 2012, l’équipe du Pr G. Cairncross montre que cette association thérapeutique est également profitable aux patients avec tumeur sans co-délétion 1p19q mais avec mutation des gènes IDH. Cela confirme la nécessité de définir le profil moléculaire des tumeurs anaplasiques : co-délétion 1p19q et mutation IDH, dès le diagnostic avant l’initiation du traitement. Compte tenu de la longue survie de ces patients, il est désormais important de considérer l’éventuelle neurotoxicité des traitements et d’envisager de repousser l’instauration du traitement par radiothérapie. C’est l’objectif de l’essai français POLCA, qui doit débuter en 2014 et évaluera l’impact du traitement par PCV seul (avec radiothérapie retardée) au traitement combiné d’emblée par radiothérapie et PCV. (Cairncross et al, JCO 2013)
Le groupe anatomopathologique POLA, composé des Drs D. Figarella-Branger (Marseille), A. Jouvet (Lyon), K. Mokhtari (Paris) et E. Uro-Coste (Toulouse) a rédigé un mode d'emploi de leur fiche de relecture neuropathologique POLA. L'ensemble des items conduisant au diagnostic et à la classification en grade des tumeurs oligodendrogliales y est bien décrit et illustré. Au dela du réseau, ce guide est d'une grande utilité à l'ensemble des anatomopathologistes confrontés au diagnostic de tumeur gliale.
Le réseau POLA a corrélé les principales anomalies observées en Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) chez 50 patients du réseau, suivis pour un oligodendrogliome anaplasique, aux anomalies moléculaires observées au sein des cellules tumorales de ces mêmes patients. Les tumeurs avec co-délétion 1p19q se localisent préférentiellement dans le lobe frontal, sont volontiers d'aspect hétérogène sur les différentes séquences IRM et prennent peu ou pas le contraste. A l'inverse,les tumeurs sans mutation des gènes IDH sont localisées plutot en dehors du lobe frontal et présentent un réhaussement par le produit de contraste d'aspect en anneau. Cependant, aucune présentation radiologique n'est suffisamment spécifique pour suffire à prédire le staut moléculaire. L'étude histo-moléculaire d'un échantillon de la tumeur reste primordial.
Cependant, au sein des tumeurs avec co-délétion 1p19q, l'aspect hétérogène en IRM semble indiquer la présence d'anomalies moléculaires supplémentaires, notamment la perte du chromosome 9 et l'expression de gènes liés à l'angiogénèse.
Contrast enhancement in 1p/19q codeleted anaplastic oligodendrogliomas is associated with 9p loss, genomic instability and angiogenic gene expression. Reyes Botero G et al pour le réseau POLA. Neuro Oncology Décembre 2013.
C'est avec plaisir que nous avons appris que l'essai POLCA, essai comparant un traitement de chimiothérapie seule par PCV à un traitement combinant radiothérapie et chimiothérapie par PCV (considéré comme le traitement standard) dans les tumeurs oligodendrogliales anaplasiques avec co-délétion 1p/19q est retenu au PHRC 2013.
Cela signifie que cet essai, national, multicentrique reposant sur les centres POLA, va pouvoir débuter rapidement puisque nous espérons l'inclusion du premier patient dès 2014. Depuis la suspension de l'essai européen CODEL, aucun essai thérapeutique ne pouvait être proposé aux patients présentant un gliome anaplasique avec co-délétion 1p/19q. L'ouverture de POLCA vient récompenser l'effort de l'ensemble des participants au réseau.
En 2013, 285 patients ont pu bénéficier de l'organisation du réseau POLA. Respectivement 75, 120, 26 et 55 oligodendrogliomes anaplasiques, oligoastrocytomes anaplasiques, oligoastrocytomes anaplasiques avec nécrose et glioblastomes à composante oligodendrogliale nouvellement diagnostiqués ont pu bénéficier de la double lecture histologique et d'un génotypage.
Ainsi, 815 patients ont pu bénéficier de l'organisation du réseau depuis sa création.
Brève du 30 septembre 2013.
Le RENOP est l’organisation mise en place sous l’égide de la Société Française de Neuropathologie (SFNP) pour assurer un espace d’échange et de formation des pathologistes impliqués dans le diagnostic des tumeurs cérébrales de l’adulte et répondre au cahier des charges des grands projets nationaux labellisés par l’INCa.
Le RENOP est coordonné par le Professeur Dominique Figarella-Branger.
Si le projet POLA est en place depuis plus de cinq ans, deux autres projets labellisés en 2012 ont vu le jour : le projet BCB Glioblastome et le projet TUCERA qui imposent la relecture systématique de tous les cas répondant aux diagnostics listés dans la page 2 (cf lettre d'information). Cette relecture est réalisée par les coordinateurs interrégionaux (cf coordonnées) et en cas de difficultés, une relecture nationale (3ème relecture) est effectuée. Après une phase test de quelques mois, la relecture TUCERA est maintenant opérationnelle et démarrera officiellement le 1er octobre 2013 pour tous les centres français.
Interview du Docteur Robert Terziev
Quel est votre parcours professionnels ?
Je suis étudiant en médecine en Allemagne dans ma dernière année. J’ai décidé d’approfondir ma formation en passant une année au sein du service de Neuro- Oncologie de
la Pitié-Salpêtrière. Mon sujet d’étude est l’oligodendrogliome anaplasique. Après cette année j’ai décidé de commencer ma spécialisation comme neuro-oncologue.
Quel est votre rôle dans le cadre du réseau POLA ?
Le premier projet auquel je participe est le suivi neurocognitif des patients de la cohorte POLA dans le cadre du groupe de travail ONCONEUROTOX (lien avec la page web).
Ce projet va nous permettre d’évaluer l’atteinte cognitive des patients après un traitement par radiothérapie et répondre aux questions suivantes : 1) dans quel cas le patient va présenter des
atteintes cognitives ? 2) Après combien de temps après la radiothérapie ?3) dans quelle intensité. ? Pour cela, les patients doivent passer des tests avec les orthophonistes une fois
par ans.
Le deuxième projet est un projet du groupe radiologie POLA (lien vers la page web). Dans le cadre de ce projet, j'analyse la réponse tumorale après la radiothérapie.
C’est-à-dire je mesure le volume de la tumeur avant la radiothérapie et pour une certaine période après. Nous pouvons parler d’une réponse tumorale si le volume de la tumeur est diminué après
radiothérapie
Quel est L’apport de POLA dans votre vie professionnelle ?
Mon travail pour POLA m'a fait découvrir ma passion pour la neuro-oncologie. J’ai également gagné beaucoup d’expériences précieuses concernant la recherche
clinique et la lutte contre les tumeurs cérébrales. En plus il m'a fait découvrir la France comme lieu de travail pour l'avenir.
ATRX : un nouveau marqueur moléculaire pronostic dans les gliomes anaplasiques ?
Les oligoastrocytomes anaplasiques (OAA) sont des tumeurs hétérogènes au plan histologique et moléculaire en raison de leur double composante astrocytaire et oligodendrogliale. Une mutation des gènes IDH (Isocitrate DésHydrogénase 1/2) et la co-délétion des bras chromosomiques 1p et 19q sont des marqueurs moléculaires de meilleur pronostic dans les gliomes. Plus récemment, il a été montré que les mutations du gène ATRX (Alpha-Thalassemia/mental Retardation syndrome X-linked) observée dans 2/3 des oligoastrocytomes était associée aux mutations IDH et mutuellement exclusive de la co-délétion 1p/19q.
L’équipe de Wiestler et al. a donc étudié dans la cohorte de gliomes anaplasiques de l’essai clinique allemand NOA-04, la fréquence des mutations ATRX et de la perte d’expression de ATRX en immunohistochimie et son impact pronostic éventuel. Ils confirment que dans les gliomes IDH mutés, la perte d’expression de ATRX est exclusive de la co-délétion 1p19q. Ils montrent aussi qu’au sein des astrocytomes, la perte d’expression de ATRX est associé à un meilleur pronostic. Ainsi la détermination du statut ATRX, dans les gliomes anaplasiques non 1p/19q co-délétés, pourrait améliorer classification des gliomes anaplasiques et constituer un marqueur pronostique moléculaire supplémentaire. (Wiestler et al, Acta Neuropathologica, 2013).
Lettre du Professeur Pr Jean-Yves DELATTRE
Neurologue. Service de neurologie 2-Mazarin. Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière. Paris. France.
Intérêt de la recherche de la mutation IDH quand l’examen microscopique des biopsies de gliomes de bas grade ne permet pas d’affirmer le diagnostic.
Quand les tumeurs ne peuvent pas être retirées en raison du risque opératoire, le diagnostic repose sur une biopsie de la tumeur, c'est-à-dire le prélèvement d’un tout petit échantillon. Dans ce cas, il n’est pas rare que la biopsie soit « non contributive », c'est-à-dire que le spécialiste anatomo-pathologiste qui lit les lames microscopiques ne retrouve pas tous les éléments qui lui permettent d’affirmer qu’il s’agit bien d’une tumeur et de la caractériser. Une nouvelle biopsie peut être proposée mais elle n’est pas sans danger et on est parfois amené à proposer un traitement « sans preuve », ce qui comporte toujours un risque d’erreur car certaines maladies vasculaires, infectieuses ou inflammatoires (sclérose en plaques par exemple) peuvent simuler une tumeur. Le risque est alors de ne pas administrer le traitement adéquat.
Une mutation du gène de l’IDH (isocitrate deshydrogenase) est présente dans près des 2/3 des gliomes de bas grade et de grade III. La présence de cette mutation peut être détectée par des techniques relativement simples (immunohistochimie), y compris sur un échantillon d’apparence microscopique normal. Une équipe de l’université Vanderbilt de Nashville (US) a recherché la mutation IDH dans une série de 6 patients qui avaient subi une biopsie pour une lésion cérébrale de nature indéterminée et ou l’examen microscopique n’avait pas permis de conclure. Dans 1/6 cas (17%), la recherche de la mutation IDH s’est révélée positive, permettant de poser le diagnostic de gliome et d’en tirer les conséquences pour le suivi du patient (Anderson et al., Neuro Oncol, 2013).
L’expérience des équipes de la Salpêtrière va dans le même sens et une recherche de la mutation IDH est maintenant systématiquement réalisée quand une biopsie se révèle « blanche » ou ne permet pas de conclure. Par ailleurs, des travaux de recherche sont actuellement en cours pour détecter cette mutation sur l’IRM cérébrale (technique de spectroscopie IRM). On pourrait ainsi, dans un futur proche, être en mesure de savoir que le patient a cette mutation avant même l’intervention.
Cinq ans après la mise en place du Réseau POLA, il est important de faire un état de lieux des cas déclarés à POLA en ce milieu d’année 2013.
L’histogramme suivant montre l’évolution des déclarations des cas au Réseau POLA :
Au total, 642 cas ont été déclarés au réseau POLA, 400 patients diagnostiqués localement Oligodendrogliomes anaplasiques (OA), 179 patients diagnostiqués localement Oligoastrocytomes anaplasiques (OAA), 60 patients diagnostiqués localement Oligoastrocytomes de grade IV avec nécrose (OAA nécrose) et 12 patients diagnostiqués localement Glioblastomes à composante Oligodendrogliale (GBMO).
Voici la répartition des cas en fonction du centre expert régional.
Nous pouvons noter que la répartition des cas déclarés est principalement le reflet de la démographie Française. Les quatre plus grandes villes Françaises (Paris, Marseille, Lyon et Toulouse) sont les centres experts régionaux qui déclarent le plus au Réseau POLA.
Après La relecture histologique par le centre de référence national anatomopathologiste POLA, sont inclus dans le réseau POLA, 255 Oligodendrogliomes anaplasiques (OA), 160 patients Oligoastrocytomes anaplasiques (OAA), 44 Oligoastrocytomes de grade IV avec nécrose (OAA nécrose) et 37 Glioblastomes à composante Oligodendrogliale (GBMO).
Centre de référence Clinique de la Pitié Salpêtrière
Dr Caroline Dehais
Melle Catherine Carpentier
Adresse :
47 boulevard de l’hôpital
75561 Paris Cedex 13.
Adresse mail :
catherine.carpentier@icm-institute.org
Centre de référence Anatomopathologique hopital de la Timone
Pr Dominique Figarella Branger
Dr Romain Appay
Sylvie Duclos
Adresse :
264 rue Saint Pierre
13385 Marseille cedex 5
à partir de 17h
- 11 juin 2024
- 09 juillet 2024
- 13 aout 2024
- 10 septembre 2024
- 08 octobre 2024
- 12 novembre 2024
- 10 décembre 2024
Journée Journée éducationelle ANOCEF
Mercredi 27 novembre 2024 (Paris)
symposium microenvironnement immunitaire (SIRIC)
30 et 31 janvier 2025 (Paris)
congrès annuel de l'ANOCEF
13-14 juin 2025
(Boulogne Billancourt)